Le lota

Voici le temps d’écrire le premier article de ce blog. Il s’agit d’une fiche pratique, simple mais qui je l’espère vous aidera à découvrir comment prendre soin de votre nez.

Mon Lota est en porcelaine et ressemble à la lampe du génie dans « Les Contes des Mille et Unes Nuits ».

Je trouve l’objet charmant et poétique. Sa porcelaine est douce, sa prise en main est très fonctionnelle et le positionnement contre les narines lors du soin est confortable.

 

Ce qui m’a séduit, c’est sa simplicité d’utilisation et le fait de pouvoir me nettoyer le nez en profondeur, en douceur (la sensation de l’eau qui chemine est très agréable) et en tout liberté, sans utiliser les sprays à l’eau de mer vendus en pharmacie. Les choses les plus simples sont celles qui me ravissent et l’hygiène nasale n’y échappe pas.

Mes deux premières expériences furent épiques :o) Je n’ai pas pris le temps d’étudier un minimum la question, si ce n’est pour connaître la quantité de sel à utiliser. Du coup, la première fois, la température de l’eau était trop chaude et la seconde fois trop froide. Dans les deux cas, mes sinus s’en rappellent !

Je vous laisse découvrir la suite de cet article que vous trouverez également au format « carte mentale ».

Présentation générale

Utilisé en médecine ayurvédique depuis des millénaires, le lota permet de se nettoyer le nez et toute la sphère ORL.

Cet ustensile ressemble à une mini-théière et est traditionnellement en cuivre (propriétés antifongiques et antibactériennes). Sa forme anatomique permet un profond lavage des cavités nasales, grâce à la douce pression exercée par le passage du filet d’eau dans le nez et arrière nez.

Le Lota peut être employé au quotidien au même titre que le brossage des dents et le grattage de langue ou hebdomadairement pour la prévention des affections des voies respiratoires supérieures : nez bouché, rhumes et rhinites, sinusites et allergies. Ainsi, les sinus sont drainés, débarrassés du mucus nasal.

En pratique, comment s’y prendre ?

Utilisez une eau, la plus pure et la moins minéralisée possible, à 34°, à laquelle vous ajoutez du sel marin non raffiné. Le dosage est de 9g pour 1 litre. En naturopathie, la douceur est toujours de mise, je vous invite donc à expérimenter et à réduire le grammage si nécessaire. Le mélange salin ne doit pas vous piquer le nez.

  1. Remplissez le lota entièrement, et positionnez-vous au-dessus d’un lavabo.
  2. Inclinez la tête sur le côté et un peu en avant. Déposez l’embout du lota sur la narine supérieure et faire couler la moitié de la préparation. L’eau s’écoule par la narine inférieure.
  3. Gardez la bouche ouverte pendant la pratique pour éviter que l’eau n’aille dans le conduit auditif, ainsi elle s’écoule correctement par l’autre narine. Si de l’eau s’écoule par la bouche, rectifiez l’inclinaison de votre tête.
  4. Une fois la moitié de la préparation passée, procédez de la même façon de l’autre côté.
  5. Si vous êtes très encombré au niveau du nez, l’eau peut mettre un certain temps avant de s’écouler par l’autre narine, soyez patient.
  6. A la fin de ce soin, pensez à vous moucher délicatement chaque narine en penchant légèrement la tête en avant.

Et voilà, c’est terminé.

Bravo à vous !

Fréquence

Plusieurs par jour (2 à 3) si la respiration par le nez vous est pénible à cause d’un rhume ou d’une sinusite.

Dans le cas d’un usage de fond, il est envisageable de se nettoyer le nez 1 fois par jour  ou 2 fois par semaine par exemple. A chacun de trouver son rythme de croisière.

Adopter l’usage du lota permet au nez de retrouver, naturellement, un fonctionnement optimal.

Nez = Filtre de l’air

L’air que l’on respire est «impur» (poussières, pollens, germes, bactéries…), trop chaud, trop froid, trop sec… Notre nez est en charge de rendre l’air inspiré «pur» pour satisfaire au mieux nos poumons.

 

Pour se faire, l’air passe par trois étapes de filtrations :

  1. En premier filtre, l’air rencontre les cils capillaires où vont s’accrocher une grande partie des impuretés.
  2. En deuxième filtre, l’air rencontre la muqueuse des sinus, qui va retenir les germes et impuretés qui ont réussis à passer le premier filtre. C’est elle aussi qui va lui donner la bonne température et humidité.
  3. En troisième filtre, ce sont les glandes défensives qui se trouvent en arrière du nez et qui sont en charge de détruire les germes qui sont passées entre les mailles du filet

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(Lien non commercial)

 

Pour aller plus loin : La santé par le nez de Lumilla De Bardo aux éditions Vert Océan